La période est courte. Celle des premiers frimas où l’on se décide enfin à regarder la mer de haut. Celle des rayons de soleil furtifs peinant à illuminer les terrasses, du mistral glacial qui s’engouffre dans nos couloirs et fait voler autant de feuilles que de déchets urbains. C’est l’hiver à Marseille et la ville lumière doit composer avec l’ombre et la nuit. Tantôt absent, tantôt blafard, l’éclairage public dissuade encore souvent les visiteurs du soir. Sous les jupes des échangeurs, des lumières bleues façon tuning ne réchauffent guère l’atmosphère. Mais les édifices plus contemporains sculptent maintenant la lumière et deviennent les nouveaux phares de la ville. Sur nos chaussées, les vitrines laissent deviner des lumières diffuses, suspendues au-dessus des comptoirs, se baladant derrière des plantes exotiques ou s’accrochant aux murs bruts. On se décide enfin à pousser les portes pour découvrir leurs beautés intérieures…
La période est courte. Celle des premiers frimas où l’on se décide enfin à regarder la mer de haut. Celle des rayons de soleil furtifs peinant à illuminer les terrasses, du mistral glacial qui s’engouffre dans nos couloirs et fait voler autant de feuilles que de déchets urbains. C’est l’hiver à Marseille et la ville lumière doit composer avec l’ombre et la nuit. Tantôt absent, tantôt blafard, l’éclairage public dissuade encore souvent les visiteurs du soir. Sous les jupes des échangeurs, des lumières bleues façon tuning ne réchauffent guère l’atmosphère. Mais les édifices plus contemporains sculptent maintenant la lumière et deviennent les nouveaux phares de la ville. Sur nos chaussées, les vitrines laissent deviner des lumières diffuses, suspendues au-dessus des comptoirs, se baladant derrière des plantes exotiques ou s’accrochant aux murs bruts. On se décide enfin à pousser les portes pour découvrir leurs beautés intérieures…