Marseille a fait son coming out. C’est officiel, elle aime la mer quand bien même ses bateaux ne quittent guère souvent le port. Elle chouchoutte de plus en plus ses plages en y installant douches, sanitaires et consignes. Elle regarde même vers le large, à l’image de ce joli banc installé face à la mer aux Catalans (cf.couverture). Mais dans sa frénésie pour embellir son littoral, elle fait parfois du zèle. Certes nombre de cabanons et restaurants de plage n’ont pas leurs papiers en règle. Mais avec le temps, ne font-ils pas partie du décor et même du charme de notre bord de mer comme les camions pizza aux croisements de nos avenues ? Gageons que les sursis qui plannent sur leurs fragiles terrasses se transforment en perpèt pour que les rivages incertains deviennent des pontons populaires plus que des promenades sans goût ni odeur.
Marseille a fait son coming out. C’est officiel, elle aime la mer quand bien même ses bateaux ne quittent guère souvent le port. Elle chouchoutte de plus en plus ses plages en y installant douches, sanitaires et consignes. Elle regarde même vers le large, à l’image de ce joli banc installé face à la mer aux Catalans (cf.couverture). Mais dans sa frénésie pour embellir son littoral, elle fait parfois du zèle. Certes nombre de cabanons et restaurants de plage n’ont pas leurs papiers en règle. Mais avec le temps, ne font-ils pas partie du décor et même du charme de notre bord de mer comme les camions pizza aux croisements de nos avenues ? Gageons que les sursis qui plannent sur leurs fragiles terrasses se transforment en perpèt pour que les rivages incertains deviennent des pontons populaires plus que des promenades sans goût ni odeur.