Il fut un temps où l’on ne payait pas en espèces mais en épices… Aujourd’hui, avec ses poivres et épices d’exception, Sarabar redonne à ces perles rares leurs lettres de noblesse tout en faisant voyager nos sens.
En 2005, après une carrière à la radio, c’est sa passion pour le vin qui ouvre Karine Blanc à un univers aromatique dont les notes s’y rattachent très souvent : les épices.
10 ans plus tard naît le fruit de ses recherches et expériences : Sarabar, sa propre marque, évoquant les deux grands pays du poivre que sont le Sarawak et le Malabar. Derrière ce nom, un voyage des sens qui ne peut se conjuguer qu’au pluriel afin d’exprimer toute la diversité culinaire qu’il renferme.
Avant tout forgée par les souvenirs de son palais d’enfant (les saveurs des plats familiaux, le goût du « bon » produit…), la « chercheuse d’épices » nous invite à découvrir notre madeleine de Proust dans une balade émotionnelle à travers des produits d’exception. Parmi ces « pépites » : le poivre sauvage de Voastyperifery blanc (Madagascar), la collection Phu Quoc (poivres du Vietnam) ou encore les surprenantes baies de Manakara (baies roses torréfiées). Autre singularité de Sarabar : l’ail noir, ail de Corée du Sud confit dans de l’eau de mer (effet umami garanti !).
Pour obtenir des épices d’une telle qualité, pas de secrets ! Karine privilégie l’exigence mais aussi l’éthique professionnelle : travail en direct, pour une traçabilité optimale, et avec des plantations d’hommes et de femmes « à histoires » qu’elle a rencontrés au cours de ses expéditions (Cambodge, Chine, Malaisie, Inde,…). Elle veille également à ce que tout soit préparé selon la méthode traditionnelle, sans aucun traitement chimique, et qu’un premier tri des meilleures épices soit réalisé sur place. Le reste du travail se fait à Marseille, où les poivres et épices importés sont à nouveau triés avant d’être conditionnés à la main (packaging made in France !). Enfin, « l’assembleuse » mobilise aussi tout son savoir et son inventivité dans ses mélanges (cajun, pot au feu, curry Madras… le « kit » idéal pour la cuisine quotidienne) dans le but de créer des associations justement dosées et bien équilibrées.
Enfin, plus qu’un simple « business », Sarabar est pour Karine un moyen de communication avec le plus grand nombre, une façon de partager son amour pour ses produits rares. C’est notamment la raison pour laquelle elle a mis en place un système de « notation sensorielle » et d’échelle d’intensité pour chaque produit, une vulgarisation qui nous permet de mieux identifier sa spécificité gustative (agrume, animal, végétal et boisé).
Consciente des incroyables pouvoirs de nos sens sur notre intellect, elle projette bientôt de s’engager auprès de patients d’hôpitaux, de personnes non voyantes ou encore de prisonniers, afin de faire renaître en eux, par l’odorat, des souvenirs enfouis…
Le Petit Plus : le blog, dans lequel Karine dévoile en détails tout ce qu’il faut savoir (et bien plus !) sur les poivres et les épices : origine, appellations, recettes, conseils et vulgarisations…