Travailler ensemble pour la génération connectée ? Une noble idée sur le papier mais pas si simple dans la réalité. Avec Smack, embrassez enfin la vie que vous voulez !
« No zob in job » ? Ok, mais on peut quand même se parler, échanger et pourquoi pas se taper la bise. Oubliez la sinistre étymologie latine du mot travail (« tripalium », la souffrance). Chez Smack, le coworking rime avec plaisir et convivialité, que ce soit pour une courte, moyenne ou longue durée. Pour ce faire, Daphné Charveriat et un noyau dur d’indépendants ont investi un petit immeuble atypique du centre-ville revisité en mode start-up, sans le côté régressif. On gare son vélo (électrique of course) au bas de l’escalier, on grimpe fissa prendre un petit café dans la cuisine – mais on lave sa tasse siouplait – alors que les lève-tôt ont déjà attaqué leur cours de yoga. Puis on gagne guilleret son poste de travail ou son bureau partagé pour les résidents. On en profite pour recevoir un client dans la salle de réunion tout équipée, car quand même ça en jette plus pour projeter l’animation du nouveau projet. Et on se décharge des plaies pour tout créatif et entrepreneur(euse) qui veut se consacrer à fond à son nouveau concept, soit dans le désordre le secrétariat, la domiciliation, la compta, l’informatique, l’aide juridique. C’est déjà l’heure du débrief sur la jolie terrasse avec vue panoramique sur le quartier Préfecture et on dirait qu’un petit apéro se trame. Finalement le plus compliqué dans cette histoire ça va être être de partir. Eh les gars, vous n’avez pas de famille ?! (EF)