La première fois, on entre par curiosité. La deuxième, on revient pour le vin, le conseil tranquille et la bonne humeur. Les suivantes, on devient la groupie du caviste.
Le caviste bourru qui marque la distance entre le savoir (lui) et l’ignorance (nous) en débitant le lexique du petit sommelier a définitivement disparu de nos contrées. Paisible et souriant comme le Gers natal, connaisseur sans la ramener, Alexandre guide tranquillement ses visiteurs entre domaines fétiches (La Rectorie à Collioure, St Nicolas en Vendée), valeurs sûres (Fondrèche), appellations méconnues (Irouleguy) et perles pétillantes (Voltige N°1 Viognier, Vignes de Montgueux de Lassaigne). Sans jamais saouler son auditoire (ce serait dommage, avant de commencer à boire). Loin d’être un intégriste du vin nature, il choisit néanmoins les crus les moins trafiqués et devine celui qui vous plaira. Son truc ? Il vous écoute. Un jour, il vous proposera peut-être de déguster un verre d’Arretxea avec un brebis basque affiné en terrasse. Vous serez conquis.