A deux pas de la Canebière dans le quartier des étudiants, le Café Zitoune vous accueille avec une carte inspirée des saveurs de Méditerranée. Sur la terrasse ensoleillée ou dans la lumineuse salle, la clientèle vient autant pour chiller que pour bosser.
Dans le quartier étudiant
Gaëlle et Ahcene ont écrit une nouvelle histoire dans les locaux de l’ancien showroom des Œuvres sensibles de Sarah Espeute. Celle d’un lieu de vie gorgé de lumière dans un quartier étudiant jusqu’à maintenant bien morne.
Toute proche de la Fac et du lycée Thiers mais aussi du théâtre du Gymnase en travaux,la terrasse de ce nouveau lieu de vie s’anime dès 9h.
C’est le ballet de cafés, des extractions douces aux grains de La Tisserie, des expressos valorisant les moutures de Grigne et un large éventail coffee shop — flat white, latte, etc.
L’experte Constance Frémiot-Vicente maîtrise ces essentiels de l’or noir. À la carte, on retrouve aussi les chicorées Chérico, mais aussi les thés et matchas signés Lorène Millet.
Pour combler les faims matinales, ces breuvages s’accompagnent d’une sélection d’assiettes sucrées ou salées : crêpes mille trous, beaux oeufs coques et leurs mouillettes de Pétrin Couchette mais aussi – et surtout – quelques olives. Plus qu’un simple ingrédient, ce fruit — symbole d’endurance, de vie et de sagesse — est un pilier de l’identité du lieu.
Une cantine solaire
Au-delà de son nom, le Café Zitoune incarne la culture kabyle d’Ahcene et la culture Iranienne de la très talentueuse cheffe Minou, qu’elle infuse dans toutes les préparations.
Chaque midi, trois assiettes ravissent les gourmets du quartier et les voyageurs avertis. Ce jour-là, l’ardoise ouvrait le bal avec un labneh soyeux, où se blottissaient de généreux piments doux marseillais, parés d’une dukkah aux pistaches. Un prélude gourmand qui laissait entrevoir une suite aussi délectable.
Pour nous, un bouillon limpide de tomates plein champ, pois chiches au ras el hanout, croûton frotté d’ail, olives de Kalamata — fidèles compagnes — et bouquet d’herbes fraîches.
À la table voisine, la tartine du moment déclinait concombres, menthe glaciale séchée, amandes torréfiées et raisin de Corinthe. Le tout, issu des récoltes du Paysan moderne ou glané sur le marché du Cours Julien.
Aussi belles que savoureuses, les trois créations étaient magnifiées par leur écrin : des assiettes en céramique signées Ari Zizir.
Un cookie signature à ne pas manquer
Pour le dessert ou le goûter, les fins palais sont vivement invités à tester le cookie olives kalamata, chocolat blanc, fleur de sel qui bouscule délicieusement les codes de la pâtisserie.
Que les explorateurs mesurés se rassurent, une version plus classique est aussi disponible.
Le Petit Plus : Une terrasse colorée égaye chaque côté de la rue, traversée par une brise bienvenue lors des journées torrides, tandis qu’une mezzanine accueille volontiers les télétravailleurs.
Par Astrid Briant (texte et photos)












