Paéma est une nouvelle pâtisserie fine et dangereusement gourmande située aux Catalans. Présentés dans un écrin épuré et lumineux, les gâteaux réalisés par Paul et présentés par sa compagne Méryl sont un hommage à sa grand-mère Marguerite. Une histoire de famille pour une pâtisserie au grand coeur.
En vitrine, une sélection de jolis gâteaux, présentés avec délicatesse comme de véritables petits bijoux, aimantent le regard.
Finger Cacahuètes, Paris-Brest, entremets ananas coco gingembre, gâteau sarrasin, tarte passion meringuée, il n’en faut pas plus pour rêver.
Sur le comptoir tout en transparence trône aussi quelques madeleines dans une bonbonnière. La madeleine de Paul. Le pâtissier, n’en serait pas là aujourd’hui sans sa grand-mère Marguerite, à l’origine non seulement de sa passion pour la cuisine mais aussi du nom de la pâtisserie (ndlr: Paéma étant la contraction de Paul et Marguerite).
Une grand-mère qui lui a transmis le goût de la cuisine réalisée comme un acte d’amour et de générosité. Et la leçon semble parfaitement comprise. Bien qu’elle ne soit plus là, son regard bienveillant et fier l’accompagne toujours, depuis l’un des murs de la pâtisserie où s’affiche de vieilles photos souvenir. Mais soyons honnêtes et Paul ne serait certainement pas là non plus sans sa compagne Méryl, qui accueille les clients et les guide dans leurs choix.
La Marseillaise a convaincu le cœur angevin de Paul, et c’est dans la cité phocéenne que le jeune couple installe sa pâtisserie, aux Catalans, un quartier cher au cœur de la jeune femme, originaire d’Endoume.
Méryl est attachée à ces quartiers historiquement populaires qui voient aujourd’hui, sens de l’histoire oblige, affluer touristes et néo-marseillais de tous horizons.
Proposer une gamme réduite de gâteaux avec des produits de saison et des prix un peu plus élevés qu’à la boulangerie du coin était un pari risqué. Ils l’ont pourtant relevé avec brio, signe de l’attachement des riverains, mêmes les plus anciens, aux commerces de proximité de qualité.
Avant que nous ayons eu l’occasion de goûter l’une des très belles pâtisseries en vitrine, Marie, une voisine passe offrir des navettes après leur bénédiction puisque nous sommes le jour de la Chandeleur. Et Méryl de s’interrompre régulièrement dans la présentation des gâteaux pour faire saluer un voisin passant devant la vitrine. Leurs craintes sont évanouies. La vie de quartier à de beaux jours.
Il ne reste maintenant plus que l’essentiel, goûter les pâtisseries de Paul, qui sont un peu aussi celles de Méryl et Marguerite… Dans ce petit cocon chic s’il fait frais ou pourquoi pas au bout de la rue, sur la plage des Catalans, au soleil couchant ?
On vous conseille les chouquettes garnies de crème vanille très addictives !
Paul et Méryl envisagent de proposer prochainement une gamme de biscuits, et probablement aussi leur propre pâte à tartiner. Wait and taste !
Le Petit Plus : Tous les gâteaux que vous avez adoré en portion individuelle sont disponibles en grand format, sur commande et minimum 48h à l’avance.
Par Valérie Vangreveninge