Comme le combo que l’on aime manger devant le stade ou au marché aux puces auquel son nom fait un clin d’œil, Merguez fripe souhaite revenir à l’essence d’une mode urbaine populaire avec ses stocks de vêtements seconde main pas cher.
Mieux que les jeux de mot des salons de coiffure à l’ancienne, Merguez Fripe s’offre un blaze drôle et bien dans l’air du temps. Avec sa devanture recouverte d’un patchwork de réclames fluo et flashy, cette nouvelle friperie claquettes-chaussettes tire son épingle du jeu dans le quartier du vintage qu’est devenu le Cours Julien.
A la manœuvre de cette nouvelle adresse, Lili Carmouche (Kosmik Palace) et le duo bien connu de Maison Mère (friperie rue du Chevalier Roze passée maîtresse dans l’art des collab’).
Le grand local se prête bien au grand déballage de stocks de seconde main, sur des portants et dans de grands bacs avec un mot d’ordre martelé partout : PAS CHER !
Et effectivement en fouinant dans les derniers arrivages (pardon les « drops » dit-on ici) des années 90’s et 2000, il est possible de se créer un look à part, pour un budget serré.
Ici on ne paie pas au poids comme par le passé, mais les prix sont ronds et mini (2 à 20 €).
L’offre ici est pléthorique, avec en arrière-boutique un hangar sous verrière insoupçonné où les derniers lots arrivent pour être mis en bacs ou sur portant en continu : robes, pantalons, blousons, manteaux, accessoires (sacs, lunettes, foulards, chapeaux, ceintures).
Les habitués guettent en permanence les nouveaux stockx à l’affût de la dernière pépite vestimentaire.
Le Petit Plus : Les pièces customisées sur place comme les sacs avec logo de calandre de bagnoles par Lili
Par Eric Foucher