Dans cette épicerie coopérative à deux pas du Palais Longchamp, on fonctionne en circuit-court et on palabre à l'envi sur les produits de producteurs locaux et bios qui font vivre notre terroir.
Miel du Rucher des Sartres (Hautes-Alpes), biscuits de Un désir croquant (Vaucluse), café d’Escupade (torréfié à Marseille), thés 1336 (Gémenos), vin naturel de Pour (Marseille), bière de la Brasserie Rubé (Marseille), pain au levain des Mains libres (Marseille), glaces de La Belle Aude (Carcassonne), panier de légumes hebdomadaire du Tracteur rouge (Marseille-Aubagne)… A La Palabrière, petite épicerie coopérative hébergée dans une pièce de l’association Arc-en-Sud, on trouve peu de produits, mais assurément bons, éthiques et locaux.
Ouverte fin 2019, on y trouve la même volonté de circuit-court et de qualité que chez ses collègues La Bonne Saison, L’Epicerie paysanne ou encore Adele… Avec un fonctionnement un peu particulier : celui d’une coopérative. Concrètement, une coopérative, c’est une réunion de plusieurs catégories d’acteurs de la filière : bénéficiaires (clients, producteurs), bénévoles, institutionnels… Ici, l’association Arc-en-sud (créatrice de l’épicerie), Fraliberthe (thé 1336), La Belle Aude (producteur de glaces), le Tracteur rouge (producteurs de légumes), ainsi que des bénévoles et salariés. C’est cette multitude d’intérêts représentés qui garantit que le lieu sert l’intérêt général.
Or, pour fonctionner tous ensemble, l’outil premier de La Palabrière… C’est la palabre. On parle des prix, de l’aménagement du lieu, de son avenir. On palabre aussi des produits à accueillir : jusqu’à quel périmètre considère-t-on qu’il est local ? Donne-t-on la priorité au bio, au local, au producteurs éthiques qui créent des emplois durables ? Pour répondre à ces questions, la coopérative est en passe de se doter d’une charte qui garantit au consommateur que chaque producteur a été rencontré, et que ses produits répondent à un certain nombre de critères éthique, humain, environnemental, qualitatif…
C’est donc un lieu où vous achetez les bons produits du coin pour vous régaler, mais aussi soutenir les producteurs. Dans ce lieu de palabre, Bruno sera ravi de vous présenter les produits et de vous donner des nouvelles du maraicher, de l’apiculteur ou de la santé financière de l’épicerie. Après moins d’un an d’existence (et un confinement au milieu), La Palabrière est reste une épicerie coopérative en devenir, un petit local orange qui ne paye pas de mine… Mais qui a toute l’éthique, les idées, l’énergie et les bons produits pour prendre son envol.
Le petit plus : La vente peut se faire à distance. Il suffit de choisir ses produits dans le catalogue (là), de commander par mail ou téléphone, puis de venir récupérer ses produits.
Par Julie Desbiolles