Quoi ? : Street art
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Vous avez peut-être déjà aperçu l’une des ses œuvres comme la fresque géante recouvrant l’escalier menant au Cours Julien mais sa signature reste pour vous mystérieuse. Travaillés à l’aérosol et au pinceau, les sujets naïfs et très colorés aux inspirations cubistes de ses peintures en font pourtant un street artiste au style bien reconnaissable. Réservé ses histoires, il les racontent plus volontiers dans ses œuvres. Vous en découvrirez quelques unes dans sa première exposition personnelle à l’Appartement baptisée « Anecdotes ». En attendant nous lui avons arraché quelques brèves confidences. Le lieu marseillais que tu aimerais recouvrir ? Mon rêve ultime est de collaborer avec un maître vitrier afin de réaliser des vitraux avec mes motifs destiné à un lieu marseillais. Ça fait un moment que j’ai cette idée en tête. La peinture s’efface avec le temps, les vitraux restent. Le monument et le personnage qui t’inspire le plus ici? La Bonne mère bien sûr. J’aime y aller de temps en temps m’y ressourcer et profiter de la magnifique vue qu’elle nous offre. Le truc le plus dingue que tu as fait pour peindre ? Quand j’ai peint le toit d’un immeuble à Brooklyn (NYC) et que le NYPD est arrivé. J’ai […]

Vous avez peut-être déjà aperçu l’une des ses œuvres comme la fresque géante recouvrant l’escalier menant au Cours Julien mais sa signature reste pour vous mystérieuse. Travaillés à l’aérosol et au pinceau, les sujets naïfs et très colorés aux inspirations cubistes de ses peintures en font pourtant un street artiste au style bien reconnaissable. Réservé ses histoires, il les racontent plus volontiers dans ses œuvres. Vous en découvrirez quelques unes dans sa première exposition personnelle à l’Appartement baptisée « Anecdotes ». En attendant nous lui avons arraché quelques brèves confidences.

Le lieu marseillais que tu aimerais recouvrir ?

Mon rêve ultime est de collaborer avec un maître vitrier afin de réaliser des vitraux avec mes motifs destiné à un lieu marseillais. Ça fait un moment que j’ai cette idée en tête. La peinture s’efface avec le temps, les vitraux restent.

Le monument et le personnage qui t’inspire le plus ici?

La Bonne mère bien sûr. J’aime y aller de temps en temps m’y ressourcer et profiter de la magnifique vue qu’elle nous offre.

Le truc le plus dingue que tu as fait pour peindre ?

Quand j’ai peint le toit d’un immeuble à Brooklyn (NYC) et que le NYPD est arrivé. J’ai du courir vite, très vite.

Un artiste avec lequel tu rêverais de collaborer ?

Il y en a tellement que c’est dur d’en citer un seul… Je suis ouvert sur toutes les formes d’art, les possibilités sont donc infinies.

Qu’évoquent pour toi les rues de Marseille ?

Elles parlent d’elles mêmes, du graffiti et du street Art un peu de partout. C’est un peu le “Ouaille” et c’est pour cela qu’on aime cette ville. Il y’a une atmosphère unique …

 Marseille nourrit-elle les jeunes artistes ?

Marseille est une très bonne source d’inspiration. La ville est cosmopolite, toutes les cultures se mélangent, les couleurs sont présentes de partout, de plus en plus de projets sympa voient le jour, mais trop peu d’artistes marseillais sont mis en avant hors de notre région. Les talents ne manquent pourtant pas, c’est dommage.

La journée type de Julien Raynaud ?

Réveil vers 8h. Je bois mon café, me prépare, vais à mon atelier où je peins toute la journée jusqu’à environ 19h.

Que nous apprennent les peintures sur toi ?

Mes peintures sont mon reflet, j’y mets mon cœur, mon âme. Elles représentent ce que j’aimerai que le monde soit. Ma démarche est de partir sur un sentiment réel, terre à terre et de l’emmener vers un idéal à travers mes couleurs. Je commence par les traits noirs qui représentent la noirceur de ce monde et je vais de plus en plus vers la joie avec toutes ces couleurs vives, joyeuses, apaisantes qui dominent le tableau.

Solo show « Anecdotes » du 16 Septembre au 17 octobre 2015 à L’Appartement / 68 rue Grignan