Vous aimez Cocorosie, The Dø, Bat for Lashes ou Au revoir Simone ? Vous aimerez la pop sucrée d'Andromakers et leurs balades faussement naïves qui vous plongent dans les souvenirs adolescents.

Vous aimez Cocorosie, The Dø, Bat for Lashes ou Au revoir Simone ? Vous aimerez la pop sucrée d’Andromakers et leurs balades faussement naïves qui vous plongent dans les souvenirs adolescents. Le duo Aixois Nadège Teri et Lucille Hochet bricole très sérieusement sur ses instruments de pacotille des mélodies entêtantes. On aime rien tant que ces morceaux comme « Electricity » où les jeunes femmes se plaisent à rompre la douce harmonie comme on casse des jouets. Il y a quelques années, elles ont lâché le manche trop grand de leur guitare Métal pour un Casiotone. Comme une révélation, le petit clavier donnera la couleur et la texture naïve de leur musique et sera le LA pour les autres instru- ments électroniques des 80’s qu’elles utilisent à l’envie. Boîtes à rythmes enfantines, mélodica, xylophones et autres synthés analogiques réveille- ront sans doute en vous quelques vieux émois musicaux de cours de solfège. Mais si la nostalgie n’est jamais loin, les demoiselles regardent droit devant en n’hésitant pas à rompre avec légèreté les codes d’une pop parfois trop sérieuse.

 

 

Andromakers ça veut dire quoi ?

Nadège : On tenait à créer un patronyme et ça nous amusait d’avoir un nom un peu mystérieux, ambigu, et qui puisse interpeller les gens.

Quel est votre passé musical ?

On a commencé toutes les deux dans un groupe de Métal dans la région de Montpellier il y a quelques années. Puis le groupe s’est séparé et nous avons continué ensemble la musique. On avait envie de changer de style, d’instruments. Du  coup, le changement a vraiment été radical!

Comment se répartissent les rôles dans la composition ?
Je compose les morceaux et nous les retravaillons ensemble en répétition afin de les adapter au live. Sur scène, nous avons des « postes » bien définis mais nous changeons souvent d’instruments. Lucille passe par exemple de la basse au clavier, en passant par le mélodica. Elle fait aussi les chœurs.

Les groupes qui vous nourrissent et vous inspirent?

On écoute des choses assez différentes. Lucille écoute pas mal de groupes indés (St Vincent, Wye Oak, Broadcast, etc) et moi je découvre depuis peu certains trucs de rap US ( Jay-Z, Kanye West, Drake..)

Vous avez fait les premières parties de pas mal de groupes ? Quelles sont celles qui vous laissent le meilleur souvenir ?

On a adoré ouvrir pour les Pony Pony Run Run qui sont super sympas! Cocorosie aussi à Sète au théâtre de la Mer était un souvenir inoubliable. Et plus récemment, les Phantogram, à la Flèche d’or le week-end dernier. Un groupe classe!

Vous êtes très souvent en concert ces derniers temps !
 

Oui on a pas mal de sollicitations et notre agenda commence à être bien rempli! Mais l’avantage de notre formation, c’est que tous nos instruments tiennent dans une grosse valise. On peut donc se déplacer très facilement en train 🙂

Quel type de salles préférez-vous ?

Et bien en fait, on adore jouer dans des appartements. C’est une des grandes tendances du moment (ndlr : elles se sont dernièrement produites à Montpellier, Marseille et Nice pour ce type de concert) et cela colle parfaitement avec le côté intimiste de notre musique.

Une anecdote drôle sur un concert?

Au Baron en Novembre dernier, on a eu la surprise d’avoir Christophe Dechavanne dans le public. Ca m’a rappelé les années «Coucou c’est nous ».  J’étais fan !

Vos projets du moment ?

En parallèle de la tournée,  nous réalisons actuellement une nouvelle maquette au studio Planète Sun à Puteaux avec le réalisateur Antoine Gaillet (M83, Julien Doré, John & Jen ) C’est bientôt fini et on est ravies du chemin que ça prend . On a hâte  de proposer le projet aux maisons de disques et tourneurs.